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Le musée Marmottan Monet a vibré au son du jazz pour fêter ses 90 ans !

A l’occasion du 90ème anniversaire du musée Marmottan-Monet, le groupe de jazz Daniel Barda Quartet s’est produit le samedi 22 et le dimanche 23 juin 2024.

En écho à l’époque de la première ouverture des portes du musée Marmottan, le quartet de jazz a investi le grand hall du musée pour accueillir en musique les visiteurs pendant ces deux jours de week-end festif.

Daniel BARDA, connu pour être l’un des meilleurs trombonistes de jazz New Orleans en France, a enregistré à ce jour 164 albums dont certains primés (Prix du Hot Club de France, Prix de l’Académie du Jazz…). Il est le pivot de ce quartet d’exception, composé du saxophoniste Claude Tissandier, membre permanent du grand orchestre de Claude Bolling, du pianiste Philippe Souplet et du batteur Stéphane Nossereau.

Au programme, Daniel Barda et ses joyeux compères ont choisi un répertoire haut en couleur qui a plongé les visiteurs dans les années 20, 30 et 40 : du Paris des Années folles à La Nouvelle Orleans, de New York à Chicago, sur des airs de Duke Ellington, George Gershwin, Louis Armstrong ou Fats Waller…

L’auditoire s’est laissé emporter par ces airs endiablés du Swing et de l’âge d’or des Big Band. Ces belles partitions illustraient à merveille les collections du musée créant ainsi une harmonie avec les arts de la peinture et de la sculpture.

Cette fusion hors norme a hypnotisé les visiteurs nombreux de ce charmant musée et a créé une ambiance de convivialité et de découverte exceptionnelle. Les visiteurs français ou étrangers ont dansé, filmé, pris des photos et même échangé avec les musiciens heureux de pouvoir transmettre leur passion.

Quelques témoignages

“Je suis tellement heureux d’être ici en ce moment aujourd’hui. C’est vraiment bien, ils jouent très bien et j’ai vraiment apprécié. Cette musique est pleine de vie.”

Karl L, un touriste suédois

“J’ai pu assister à un moment où la musique a partagé l’art de la peinture. Ici, on voit bien la rencontre des arts. C’est un bon parallèle, et avec le jazz, ça crée un mélange d’époques. C’est super ! C’était bien pour les enfants et les adultes, les français et les étrangers. Ça donne le sourire à tout le monde.”

Lou T, agent de surveillance et de sécurité du musée

Un soliste au musée pour la Nuit des musées à l’abbaye de Fontevraud

Le 18 mai dernier, une soirée magique s’est déroulée à l’Abbaye de Fontevraud à l’occasion de la Nuit des musées. Cette soirée a été l’occasion pour le public de découvrir le musée d’Art moderne de l’abbaye sous un œil nouveau, portés par la proposition musicale de notre musicienne, la harpiste Iris Torossian.

Une soirée magique en trois temps

La soirée s’est déroulée en trois temps qui ont permis à la harpiste de se produire dans trois salles différentes du musée, au cours de trois sessions de 25 mn. Pour chacune de ses interventions, Iris Torossian a sélectionné des morceaux en résonnance avec les œuvres exposées. Un dialogue musical et artistique qui a suscité l’enthousiasme des visiteurs.

« Nous avons reçu tout au long de la soirée des retours très enthousiastes de la part des visiteurs. Ils ont été nombreux à souligner le caractère exceptionnel de la soirée apporté par la harpe qui est un instrument fascinant. »

nous a partagé Marion Hauptmann, chargée de production événementielle du musée.

Iris Torossian pendant la nuit des musées à l'abbaye de Fontevraud

Musique et art : un dialogue harmonieux et sensible

Iris nous a confié avoir un souvenir ému de son expérience dans la seconde salle, avec l’immense tableau de Bernard Buffet « Vue de Manhattan » (1958) et les sculptures en bronze de Germaine Richier, œuvres magnifiées par un éclairage parfaitement adaptés.

« Il s’est dégagé de cet espace une grande intimité avec les œuvres et le public. J’ai ressenti le besoin de parler des morceaux que j’avais choisis de jouer entourée de ces œuvres d’art : Chanson dans la nuit de l’américain Carlos Salzedo, pièces d’une harpiste américaine, Pearl Chertok et du célèbre compositeur Benjamin Britten. »

Les visiteurs, qui pour beaucoup découvraient la harpe (en live) ont énormément apprécié de pouvoir échanger avec Iris qui a pris le temps de présenter son instrument et son parcours. Un défilé de jeunes étudiantes en Art a suivi sa prestation. Elles présentaient des bijoux conçus par elles en lien avec les œuvres d’art environnantes, le tout chorégraphié et en musique.

« Tout s’est enchainé magnifiquement pour produire une expérience de visite vraiment magique. Le public et moi-même étions sous le charme. »

Un répertoire éclectique à l’image de la collection

Le répertoire sélectionné par Iris était éclectique en lien avec la richesse et la diversité des œuvres du musée d’Art moderne (plus de 800, issues d’une donation de Léon et Martine Cligman) : un air traditionnel japonais (Air de Sakura), une mélodie enthousiasmante d’une harpiste grecque, l’Andantino du compositeur arménien Aram Khatchatourian qui a été repris par Serge Gainsbourg pour sa chanson Charlotte for ever. Un voyage musical dans l’espace et le temps dont a pleinement profité le public, attentif et respectueux.
Dans la dernière salle, à l’étage, plus tard dans la soirée, les spectateurs visiteurs, conscients qu’ils vivaient un moment exceptionnel, se sont assis autour de la harpe.

Une nouvelle collaboration réussie pour l’association et le musée d’Art Moderne de l’abbaye de Fontevraud, souligné par Marion Hauptmann :

« Grâce à Iris et à ses propositions, cette édition de la Nuit des musées a été un véritable succès pour nous ! Encore un grand merci à elle et à l’association Lyre&Muses. »

La harpiste Iris Torossian à l'abbaye de Fontevraud

Pour en savoir plus
Sur le musée d’Art moderne de l’abbaye de Fontevraud
Sur nos actions « Un soliste au musée »

Jacques gandart joue du violon au pied de l'arc de triomphe

Un soliste au musée : une visite musicale de l’Arc de Triomphe

Le 3 mai dernier, le Centre des Monuments Nationaux s’est associé à Lyre&Muses pour organiser une visite musicale de l’Arc de triomphe, une première pour le monument et l’association. Un grand moment d’émotion pour le violoniste Jacques Gandard qui a relevé le défi haut la main et les visiteurs qui ont eu la chance de vivre cette incroyable expérience.

 

Arc de triomphe et Jacques Gandard

La visite a débuté à 19h, au pied de l’Arc de Triomphe, près de la flamme du Soldat inconnu. Le temps était avec nous, ensoleillé et inespéré après plusieurs jours de pluie.
Viviana Gobbato, cheffe du service culturel et éducatif de l’Arc de Triomphe, est une guide érudite qui va nous accompagner tout au long du parcours de visite, pour nous présenter l’histoire (méconnue !) de ce monument emblématique de Paris.
Les visiteurs profitent pleinement de ses explications et découvrent l’histoire passionnante de la construction de ce monument, du projet napoléonien à son achèvement en 1836 sous Louis Philippe.

 

Jacques Gandard, violoniste en bas de l'arc de Triomphe

Puis c’est au tour de Jacques Gandard de prendre la parole : il nous explique l’histoire du violon pour introduire les extraits soigneusement choisis qu’il va nous interpréter, en liaison avec la période de construction du monument, une époque un peu oubliée de l’histoire de la musique.
Malgré le bruit environnant (nous sommes au milieu de la place de l’étoile !), le charme opère bercé par le son mélodieux du violon sous l’archet vigoureux et virtuose du violoniste qui essaie d’en tirer une amplitude sonore maximale. Le soleil commence à décliner et projette sa lumière dorée sur les imposants piliers sculptés de l’Arc. Les visiteurs sont maintenant plongés dans un voyage à la fois historique et sensoriel qui va les mener jusqu’en haut du monument.

« Je l’ai vécu comme un défi personnel. La préparation de ce concert m’a beaucoup intéressé et m’a permis d’apprendre plein de choses sur cette période mal connue et mal aimée des musiciens. Je n’aurais jamais pensé, par exemple, qu’une étude de Kreutzer travaillée durant mes années d’apprentissage ait pu si bien fonctionner en concert ! »

nous a confié Jacques Gandart, après sa prestation.
La visite se poursuit à l’intérieur du monument, dans la belle salle du musée qui se trouve dans la partie haute de l’Arc de Triomphe. Autre contexte, entre les murs de l’Arc, sans la rumeur des voitures, mais avec celle des touristes, venus nombreux en ce vendredi soir de mai. Viviana Gobbato reprend le fil de sa passionnante visite guidée, très riche d’enseignements puis à nouveau Jacques Gandart nous présente ce qu’il va nous interpréter, une découverte pour un public non initié. Il s’empare de son archet d’où le son du violon résonne dans cette grande salle attirant spontanément les autres visiteurs dont les conversations baissent d’intensité.

La virtuosité du violoniste s’empare des spectateurs happés par la sonorité si particulière d’un Caprice de Paganini, avec une impression d’entendre simultanément le son du violon et d’un autre instrument à corde…

Troisième et dernière étape de ce parcours, la visite se poursuit sur la terrasse, d’où l’on peut contempler une vue incroyable et sublime sur Paris et La Défense. Il est 21h et pour accompagner la fin de la visite guidée et la conclusion musicale de Jacques Gandart, un magnifique ciel embrasé par le coucher du soleil. Malgré l’affluence des touristes nombreux tout autour de la terrasse pour admirer la vue, une bulle se crée autour du musicien qui redouble d’intensité pour nous inonder de ses notes virtuoses.

vue de l'arc de triomphe

Lucie faisait partie des visiteurs et était accompagnée de sa maman et de sa grand-mère. Elle a beaucoup apprécié la prestation du violoniste :

« Jacques Gandart a su partager son savoir très pointu de manière accessible et pédagogique pour le public en racontant des anecdotes passionnantes et son enthousiasme pour son instrument et les pièces jouées était très communicatif. »

Elle a souligné aussi l’émotion ressentie par son entourage :

« Ma grand-mère a été replongée dans sa jeunesse à l’écoute de la romance Plaisir d’amour et pour ma part, ce concert a été l’occasion de découvrir notamment la Méditation de Thaïs de Jules Massenet jouée sur la terrasse : un véritable enchantement ! »

Le public est conquis par cette expérience unique, à la fois musicale et muséale, dans ce haut lieu historique du patrimoine parisien, grâce au partenariat du Centre des monuments nationaux et de Lyre&Muses. Une première édition qui nous l’espérons pourra être suivie d’autres actions pour le plus grand plaisir du public.

Pour en savoir plus

Sur l’histoire de l’Arc de Triomphe

Sur nos actions « Un soliste au musée »

 

Action en partenariat avec le Centre des Monuments Nationaux

Hôpital Necker

Un soliste à l’hôpital Necker : l’alto, Adèle Ginestet

Le 24 avril dernier, l’hôpital Necker a accueilli l’alto Adèle Ginestet pour un nouvel épisode d’un soliste à l’hôpital.
Altiste talentueuse, Adèle Ginestet a évolué dans plusieurs orchestres et a très vite été invitée en tant que chambriste dans diverses formations de musique de chambre. L’alto est un instrument à cordes frottées, plus grave, plus grand et plus épais que le violon. Une occasion de faire découvrir cet instrument méconnu au sein d’un public réceptif et privilégié.

La soliste a joué le temps d’un après-midi à l’hôpital Necker, dans un service adulte puis au service de cardiologie pédiatrique.
Elle a pris très au sérieux sa mission et donner le meilleur d’elle même pour faire passer un agréable moment pour tous les gens présents patients mis aussi personnel.

« C’est toujours une grande responsabilité de jouer à Necker car les gens sont très enthousiastes et j’ai envie de leur procurer un petit moment de plaisir comme s’ils étaient à un vrai récital d’alto!  Le personnel est absolument adorable et très accueillant. J’ai pu aller aux chevets des patients et pour ceux qui le souhaitaient, je jouais un petit morceau. Certains patients fermaient les yeux pour mieux écouter. Les soignants pouvaient également profiter et m’ont dit que ça leur faisait du bien. »

Le passage d’Adèle en pédiatrie a revêtu une émotion particulière tant les enfants ont été à l’écoute, charmés par la musique et intéressés par cet étonnant instrument. Elle a pris beaucoup de plaisir à répondre à leurs questions.

« J’ai aussi pu rencontrer les enfants avec une éducatrice, et beaucoup étaient très intéressés par l’instrument (qui n’est ni un violon ni un violoncelle). Nous avons pu longuement échanger avec un jeune garçon, qui a l’oreille très musicale, et qui voulait en savoir plus sur l’alto. »

Pour en savoir plus
sur l’alto Adèle Ginestet
sur nos actions à l’hôpital Necker
La violoncelliste Marion Platero
L’accordéoniste Théo Ould

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Marion Platero à Cochin

Un soliste à l’hôpital Cochin : la violoncelliste Marion Platero

Le 11 avril dernier, la violoncelliste Marion Platero s’est rendu à l’hôpital Cochin dans le cadre de notre action « Un soliste à l’hôpital », une expérience riche qu’elle a souhaité réitérer pour partager son art et pour les riches échanges qui en découlent.

La soliste s’est tour à tour glissé dans les chambres, accompagnée de son imposant instrument, pour le plus grand plaisir des patients qui ont pu pleinement ressentir la musique pour un grand moment d’évasion et d’émotion. Parmi eux, Mélissa nous a partagé cette expérience qu’elle qualifie de « fantastique ».

«  La violoncelliste vient de partir après avoir joué Tchaïkovski, la Valse sentimentale, Op. 51, No. 6. Elle a transporté ma chambre dans un autre univers, j’ai imaginé une danseuse sur un parterre de feuilles. Je me suis sentie privilégiée et j’ai oublié que j’étais une patiente. Merci mille fois pour ce cadeau. »

Le passage de Marion Platero à l’hôpital Cochin a suscité beaucoup d’intérêt parmi les patients aux profils et âges très variés. Les bénévoles accompagnants ont également répondu à beaucoup de questions concernant l’association, les musiciens participants et les actions dans les hôpitaux. Beaucoup d’échanges positifs et enthousiastes, dont un couple qui a été particulièrement réceptif. Habitués des concerts et festivals de musique, ils ont profité intensément de ce moment et ont promis de suivre et soutenir l’association.

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Vinh Pham, violoniste

Un soliste en Mission : le violoniste Vinh Pham

Le violoniste Vinh Pham a enchanté la crypte et la salle des Martyrs des Missions Étrangères de Paris

Le 7 mars dernier, les Missions Étrangères de Paris s’est métamorphosée en un lieu d’émotion, grâce à la virtuosité du soliste violoniste Vinh Pham. 

La diversité et l’émotion imprégnant le répertoire de Vinh Pham

Vinh Pham a transporté l’audience à travers les notes intemporelles de grands compositeurs. De la virtuosité de J.S. Bach avec sa Partita n°2 en ré mineur, à la méditation envoûtante de Massenet, jusqu’à la profondeur émotionnelle des chansons vietnamiennes de Trinh Công Sön. Le récital a offert une expérience musicale riche et diversifiée.

« Je n’avais jamais joué pour les missionnaires catholiques, ni aux Missions étrangères ni ailleurs. En donnant mon récital le 7 mars dernier au 128 rue du Bac, c’est chose faite. Grand plaisir, belle émotion, grand privilège : le public est très respectueux et réceptif, l’acoustique et le cadre superbe, valorisant et inspirant ! »

 

Une symbiose entre l’artiste et son environnement

Le violoniste Vinh Pham dans la salle des MartyrsLa crypte a servi au soliste de « salle de chauffe » dont il a apprécié la résonance presque « religieuse » tandis que la salle des Martyrs lui a offert une sonorité plus proche d’une excellente salle de concerts. Dans cet écrin chargé d’histoire, Vinh Pham a partagé bien plus que de la musique. Il a offert une performance empreinte de souvenirs personnels et d’hommages filiaux, tissant ainsi des liens entre son art et son passé familial.

 

 

« J’avais l’impression de jouer… pour ma mère, élève, jusqu’à l’âge de 20 ans, de l’école catholique française au Vietnam jusqu’en 1954, et pour son cher professeur de Français, le père Georges Delbor, qui était pour elle, je crois, comme un second papa, et que j ai connu et aimé aussi, plus tard, lorsqu’elle l’a retrouvé en « métropole » dans les années 1970. J’ai pu également savourer la joie et le plaisir intime de rendre hommage aussi à mon père en jouant quelques-unes de ses chansons vietnamiennes préférées, dont une de Trinh Công Sön, au milieu d’un programme d’œuvres de Bach, Ysaye, Massenet, Gounod. »


L’accompagnatrice bénévole, Karine Grand, a été touchée par le choix minutieux du répertoire  :

« Le violoniste Vinh Pham a choisi la salle des martyrs pour nous offrir un choix judicieux d’extraits musicaux de Bach, Massenet et Ysaye. La sensibilité et la sincérité de son jeu ont touché l’auditoire. Il a donné en partage toute la mélancolie portée dans une mélodie vietnamienne. Un moment musical hors du temps ! »

Pour en savoir plus :

Sur nos actions
Un soliste en Mission : la guitariste Than Hang Nguyen
Visite guidée au Musée des Missions Étrangères de Paris en Musique

Sur l’espace culturel et pastoral dédié à l’histoire et à l’action des Missions Etrangères de Paris
Mission 128

hôpital Necker

Un soliste à l’hôpital Necker : la violoncelliste, Marion Platero

Le 22 février dernier, la violoncelliste Marion Platero, a renouvelé l’expérience d’Un soliste à l’hôpital, en offrant  de précieux moments mélodieux auprès des patients et soignants de l’hôpital Necker.

Elle s’est rendue aux chevets des adultes en hôpital de jour puis auprès des enfants dans le service pédiatrie. Une fois encore, elle a pu ressentir l’émouvant sentiment de faire résonner son bel instrument dans des airs variés et faire vibrer les cœurs.
Une émotion partagée par la violoncelliste et les malades, mais aussi le personnel soignant.

« Les patients étaient très à l’écoute et réceptifs »

nous a-t-elle confié.

Marion Platero a pu aussi recueillir les retours du personnel de l’hôpital Necker.

« Le service adulte a émis le souhait qu’il y ait plus d’interventions dans ce service car les patients sont vraiment en demande ».

Des témoignages qui nous confortent dans le bien-fondé de nos actions à l’hôpital qui apportent apaisement et réconfort à tous ceux qui sont présents.

A lire également :
Musique Classique à L’hôpital Necker avec notre soliste

Avec notre partenaire
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hôpital Necker

Un soliste à l’hôpital Necker : l’accordéoniste Théo Ould

L’accordéoniste Théo Ould, multi récompensé et nommé dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental » des Victoires de la musique classique 2023, est un jeune artiste de 24 ans, qui redonne à l’accordéon ses notes de noblesses en le propulsant sur de nouveaux horizons. Il n’hésite pas à partager son art en l’ouvrant à des publics variés et à sortir des sentiers battus. Et c’est aussi dans cette démarche d’ouverture que Théo Ould a souhaité participer à notre action « Un soliste à l’hôpital ».

Le 18 janvier dernier, Théo Ould s’est rendu à l’hôpital Necker pour apporter un peu de baume au coeur aux enfants hospitalisés du service de pédiatrie, accompagnés de leurs parents.
Il a ressenti beaucoup d’émotions notamment des parents des plus jeunes qui se sont montrés très réceptifs.
Il nous a confié avoir été très ému par la réaction d’une petite fille de 7 ou 8 ans qui, emportée par la mélodie de Rameau, a tendu les bras vers sa mère dans un moment de connexion intense. L’accordéoniste a reçu aussi un bel accueil dans les chambres individuelles des adolescents.

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La guitariste Than Hang Nguyen a enchanté le public aux Mission étrangères de Paris.

Un soliste en Mission : la guitariste Than Hang Nguyen

La guitariste Than Hang Nguyen a enchanté le public aux Missions étrangères de Paris

 

Le mardi 2 janvier 2024, Les Missions Étrangères de Paris, lieu chargé d’histoire et de spiritualité, ont offert un cadre exceptionnel pour un concert de la talentueuse guitariste, Than Hang Nguyen dans le cadre de notre action « Un soliste en mission ». Pendant plus d’une heure (12h30-14h), elle a proposé au public un répertoire riche et varié, en relation avec l’histoire du lieu et les collections présentées.

 

Les murs séculaires de ce lieu chargé de mémoire ont résonné des mélodies de Than Hang Nguyen, créant une atmosphère unique. Sa virtuosité a enchanté l’audience, transportant chacun à travers les époques et les émotions.

 La Guitariste nous apporte son témoignage :

« Merci à l’association Lyre&Muses de m’avoir permise de jouer au musée des Missions Étrangères de Paris. Il a été intéressant pour moi de faire un programme en lien avec l’histoire et la collection du musée. Le public a été chaleureux et réceptif, ce fut un moment de partage vraiment agréable. L’aide apportée par un bénévole de l’association m’a été très utile. Au plaisir de travailler de nouveau ensemble. » 

Sylvie, une bénévole, nous partage son expérience.

« Ma visite aux Missions étrangères a été une découverte. C’est grâce à “Un soliste en mission” que je suis entrée aux Missions étrangères (alors que je passe devant très souvent!). J’y retournerairement pour visiter le musée. Les bâtiments sont magnifiques. Et merci à la guitariste Thanh Nguyen, son programme était très bien et en harmonie avec le lieu. C’était super. »

 

Pour en savoir plus :
Sur nos actions
Visite guidée au Musée des Missions Étrangères de Paris en Musique

Sur l’espace culturel et pastoral dédié à l’histoire et à l’action des Missions Etrangères de Paris
Mission 128

Jacques Gandard au musée des missions étrangères de Paris

Un soliste en Mission : le violoniste Jacques Gandard

Une visite musicale pour célébrer la Nativité avec Mission 128 

Retour sur notre événement un « soliste en mission », le 7 décembre 2023, aux Missions étrangères de Paris (128 rue du bac). Le violoniste Jacques Gandard était le chef de fil de cette visite guidée par la musique classique. Il a su immerger les visiteurs dans une ambiance sensorielle. Il mêla intelligemment le sonore du violon à la contemplation des artefacts de l’histoire des missions étrangères et du sacré de la Nativité. 128 Rue du bac, un lieu incontournable, où l’émotion, les partitions et la culture se sont une fois de plus rejoints. 

Le violoniste Jacques Gandard a incarné le soliste en mission

Il est impossible de décrire l’entièreté du parcours de Jacques Gandard. Quelques lignes ne suffiront pas, tant cet expert en harmonie, contrepoint et fugue est un artiste multirécompensé pour son jeu de virtuose.

Eclectique, il explore avec son groupe de musiciens, Quatuor Bedrich le lien entre le quatrième art, la peinture, le mime, la danse et le cinéma. Cet artiste à d’ailleurs reçu le prix de la SACEM, pour la meilleure musique de film au festival « E-magicien » à Valencienne. Le violoniste est donc habitué à associer les différentes formes d’art.

Naturellement, il a offert des instants suspendus, laissant le temps au visiteur de contempler les collections permanentes des missions 128 rue du bac. En passant par les musiques traditionnelles d’Europe, à son jeu d’improvisation, le violoniste a également su captiver son public avec quelques partitions de Bach, de Ysaye partita N°2 et la Sonate n°5.

Comme en témoigne, Cécile Eloir, la présidente et fondatrice de l’association Lyre&Muses :

« Un beau moment de musicalité spirituelle. »

Marta, une jeune Ukrainienne depuis 7 ans à Paris est un peu isolée en ce moment. Elle garde des enfants et s’occupe des personnes âgées de son quartier. Assister à ce récital lui a permis de s’évader et de retrouver un peu de réconfort. Elle a déjà noté nos prochains concerts et reviendra.

« Je suis tellement heureuse de découvrir un lieu si poignant et si chaleureux. Le violon virtuose du musicien me rappelle des souvenirs d’enfance et m’apaise. »

Exposition temporaire des crèches du monde au 128 rue du bac

Jacques Gandard, soliste en missionChaque récital est une occasion de découvrir ou de revisiter le musée des missions étrangères, peu connu du grand public. Mais en ce mois de décembre et à l’occasion de Noël, cette institution offre une exposition temporaire de 75 crèches du monde entier : Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Corée du Sud, Japon, etc.

« Les crèches sont amusantes dans leur interprétation. J’aime particulièrement la crèche monumentale en bois, de Thaïlande ». Cécile Eloir, fondatrice et présidente de l’association Lyre&Muses

La crèche d’Indonésie est mise à l’honneur dans la cour des missions étrangères de Paris. Cette crèche est le parfait exemple du lien entre la musique, l’histoire et la culture. On note une fois de plus la représentation du quatrième art, avec les statues de musiciens. La mélodie serait-elle une offrande au divin ? Ces mises en scène de la Nativité sont aussi l’étendard de la transmission et de la conservation du patrimoine culturel dont le religieux fait partie. En effet, la crèche est une tradition qui avait tendance à disparaître dans ce pays. Mais en 2019, la lettre apostolique Admirabile signum (Le merveilleux signe de la crèche) du Pape relança l’envie des habitants de matérialiser leur foi.  

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Pour en savoir plus :

Sur nos missions :

 

Sur les expositions sur la Nativité à la Mission 128 :